Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent
Alors qu’il s’apprête à marier sa fille avec un riche seigneur, et qu’il envisage lui-même d’épouser en secondes noces une jeune fille du voisinage, un vieil usurier voit s’abattre sur lui un enchaînement de catastrophes : conflits avec son fils, querelles avec ses valets, mensonges de son intendant… jusqu’au vol du trésor qu’il avait enterré dans son jardin. Pour ses retrouvailles avec Molière, après Les Fourberies de Scapin, Le Misanthrope et Tartuffe, Benoît Lambert a réuni une troupe brillante avec laquelle il offre une version vive et acérée de L’Avare, l’une des plus célèbres pièces du maître de la comédie.
Menée avec brio par Emmanuel Vérité, qui incarne un Harpagon à la fois tragique et grotesque, la puissante machinerie moliéresque se déploie ici avec une clarté saisissante, mettant à jour les conflits éternels qui opposent les générations. Par-delà l’humour grinçant de la pièce, se dessinent alors les vertiges d’un monde au bord de l’effondrement.
Après le succès rencontré la saison dernière lors de sa création, le spectacle du directeur de La Comédie est repris à Saint-Étienne avant de partir en tournée à travers la France.
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