Survivre grâce à un jeu de masques

Une femme danse la nuit dans un cabaret berlinois. Elle rentre, ivre, chez son amant, entourée de prétendants qui s’encanaillent auprès d’elle. Elle est un corps sans nom, l’Inconnue selon Luigi Pirandello. Et pourtant, un photographe italien de passage à Berlin croit la reconnaître. Il est persuadé d’avoir retrouvé Lucia, la jeune épouse de son ami Bruno Pieri. Cette dernière avait disparu lors de l’invasion du nord de l’Italie pendant la Première Guerre mondiale. L’Inconnue se laisse convaincre et accepte de quitter Berlin pour retrouver Bruno en Italie. Mais est-elle vraiment Lucia ? Bruno est-il sincèrement heureux de retrouver sa femme ou soulagé de conserver la fortune qu’elle lui a apportée en l’épousant ?

Comme tu me veux déploie avec maestria ce trouble où apparaissent les traumatismes de la Grande Guerre et la lâcheté de la bourgeoisie italienne face à la montée du fascisme. Servie par de magnifiques comédien.nes, la mise en scène de Stéphane Braunschweig exalte l’éclat noir de cette fable cruelle, jouant des illusions et des oublis face à la violence de l’Histoire.

Photos

Presse

La Croix / « Une pièce au charme trouble, illuminée par Chloé Réjon dans le rôle principal. » (lire l’article)

Le Figaro / « Stéphane Braunschweig adapte admirablement la pièce féroce de Pirandello sur la guerre. » (lire l’article)

Les Inrocks  / « Comme tu me veux met en lumière la figure d’une héroïne féministe superbement interprétée par Chloé Réjon. »  (lire l’article)

L’Humanité / « La comédienne Chloé Réjon parvient à nous faire éprouver toutes les émotions de l’Inconnue. » (lire l’articl)

Les Échos / « Chloé Réjon est magistrale dans la pièce de Pirandello […]. L’actrice et ses partenaires sont mis en scène avec rigueur par un Stéphane Braunschweig particulièrement inspiré. » (lire l’article)

Le Canard enchainé / « Chloé Réjon incarne magnifiquement cette femme autour de qui tourne toute la pièce, qui à la fois en constitue l’énigme principale et en est la lumière vive, le soleil. »

Télérama / « Comme tu me veux, une métaphore de l’acte théâtral tout entier : cette plongée salvatrice dans l’imaginaire, l’ailleurs qui permet au public de se reconstruire […] Pirandello invite à se repenser autrement pour échapper aux tragédies du réel. Et Stéphane Braunschweig l’incarne superbement. »

Distribution

texte Luigi Pirandello / mise en scène, scénographie et traduction française Stéphane Braunschweig / avec Sharif Andoura, Jean- Baptiste Anoumon, Cécile Coustillac, Claude Duparfait, Alain Libolt, Annie Mercier, Thierry Paret, Pierric Plathier, Lamya Regragui Muzio, Chloé Réjon / collaboration artistique Anne-Françoise Benhamou / collaboration à la scénographie Alexandre de Dardel / costumes Thibault Vancraenenbroeck / lumière Marion Hewlett / son Xavier Jacquot / vidéo Maïa Fastinger / archives vidéo Catherine Jivora / coiffures, maquillage Karine Guillem Michalski / chorégraphie Marion Lévy / assistanat à la mise en scène Clémentine Vignais / construction décor Atelier de l’Odéon-Théâtre de l’Europe et l’équipe technique de l’Odéon-Théâtre de l’Europe / © Juliette Parisot

 

production Odéon-Théâtre de l’Europe / la nouvelle traduction de Stéphane Braunschweig est publiée aux Solitaires Intempestifs, 2021