On voyait des êtres au pas chancelant Bertolt Brecht

Le théâtre que Sylvain Creuzevault invente avec ses huit acteurs et actrices fait jouer des « grimaces ». Il les suscite par le jeu, les expérimente au plateau, les produit face aux spectateur.rices.

Dans Les Frères Karamazov, leur matière était les personnages du roman. Cette fois, l’équipe s’empare de figures historiques : écrivains et hommes politiques choisis au sein de l’extrême droite française, de la fin des années 1930 jusqu’à la collaboration et à l’épuration, sauvage puis légale, où certains trouveront leur fin. Se rappellent ainsi à notre bon souvenir Doriot, Déat, Laval, Rebatet, Brasillach, Céline, Brinon et quelques autres. Leurs discours, leurs livres, leurs mots sont des matériaux du spectacle.

C’est suite à un travail sur la résistance allemande pendant le régime nazi, que la compagnie a décidé de s’intéresser, symétriquement, au fascisme français dans la même période. Mais la question ne change pas : en scrutant le fascisme, c’est aussi l’antifascisme que l’on sonde – ce qu’il est, ce qu’il peut, et fait, ou pas. Il ne s’agit pas d’une reconstitution historique, mais d’une comédie écrite au moment du danger.
Maintenant.

Photos

 La presse

Arts mouvants | Engagé et salutaire, Edelweiss [France Fascisme] en se détachant de l’explicite didactique nourrit une réflexion qui mûrit longtemps après la représentation. | lire l’article 

Mouvement | Sylvain Creuzevault : inglorious bastards

M La scène | Critique Edelweiss [France Fascisme]

Chantier de culture | Creuzevault, aux origines du fascisme 

Arte
| reportage 

 

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Distribution

mise en scène Sylvain Creuzevault | de et avec Juliette Bialek, Valérie Dréville, Vladislav Galard, Pierre-Félix Gravière, Arthur Igual, Charlotte Issaly, Frédéric Noaille, Lucie Rouxel et Antonin Rayon (musicien) | dramaturgie Julien Vella | assistanat mise en scène Ivan Marquez | création lumière Vyara Stefanova | création musique et son Antonin Rayon et Loïc Waridel| scénographie Jean- Baptiste Bellon et Jeanne Daniel-Nguyen | maquillage et coiffures Mityl Brimeur | costumes Constant Chiassai-Polin | régie générale Clément Casazza | construction décor Ateliers Berthier de l’Odéon – Théâtre de l’Europe | © Jean-Louis Fernandez

production Cie Le Singe | coproduction Odéon – Théâtre de l’Europe ; Festival d’Automne à Paris ; La Comédie de Saint-Étienne – CDN ; Théâtre Garonne – Scène européenne Toulouse ; L’Empreinte – Scène nationale Brive-Tulle ; La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France ; Points communs – Scène nationale de Cergy-Pontoise ; avec la participation artistique du Jeune Théâtre National | production Élodie Régibier | La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine

Autour du spectacle

rencontre en bord de scène | mer. 13 mars à l’issue de la représentation

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En tournée

Odéon – Théâtre de l’Europe • du 21 septembre au 22 octobre 2023
Théâtre Garonne – Scène européenne de Toulouse • du 28 février au 5 mars 2024
Bonlieu – Scène nationale d’Annecy • 21 et 22 mars 2024
L’empreinte scène nationale – Brive-Tulle • 27 et 28 mars 2024
Points communs – Scène nationale de Cergy-Pontoise • 30 et 31 mai 2024