Souvenez-vous qu’on n’est pas les maîtres de son sort

Silvia, jeune aristocrate à la forte personnalité, se méfie des hommes. Surtout lorsque Orgon, son père, envisage de la marier à Dorante. Une rencontre est même déjà arrangée entre les jeunes gens. Silvia imagine alors un stratagème pour pouvoir étudier son promis à loisir : se faire passer pour sa servante, Lisette, tandis que celle-ci se fera passer pour elle. Mais voilà, Dorante a eu précisément la même idée : il échange ses habits avec Arlequin, son valet. Débute alors un incroyable chassé-croisé amoureux, qui est au cœur de la plus célèbre pièce de Marivaux.

Benoît Lambert s’en saisit avec une troupe épatante, et ravive la cruauté et l’humour mordant du texte.
Dans un espace qui tient à la fois du laboratoire et du jardin d’hiver, la frontière entre maîtres et valets s’estompe… Et les quatre jeunes gens n’ont plus que leurs cœurs pour boussole, au risque de tomber amoureux hors de leur classe sociale. Derrière la fantaisie de la langue raffinée de Marivaux, et sous le masque apparemment inoffensif de la comédie, se dessine alors l’hypothèse scandaleuse d’une société égalitaire, et la puissance révolutionnaire des désirs.

photos

Presse

Sceneweb | « Après Molière et Musset, Benoît Lambert fait un détour par le XVIIIe siècle pour observer les formes de l’organisation sociale et des rapports de domination. Il confie aux quatre jeunes acteurs […] – accompagnés d’Etienne Grebot et Robert Angebaud – les premiers rôles de la plus célèbre comédie de Marivaux. » | Lire l’article 

Le Petit Rhapsode | « Mais l’on retiendra avant tout le bonheur des spectateurs complices de ces sympathiques faux-semblants devant des acteurs portés par une énergie et une fraîcheur hors norme. La langue de Marivaux, ciselée par leur rythme joyeux qui la rend impeccable à nos oreilles, fait mouche à tous les coups. L’excellent travail sur les costumes de Violaine L.Chartier complète cette production où l’on se délecte et se régale de bout en bout. Dans ce combat entre l’amour et la raison, Benoît Lambert nous offre une soirée de pure émotion tonique et revigorante. » | Lire l’article 

 

Distribution

texte Marivaux | mise en scène Benoît Lambert | assistanat à la mise en scène Raphaël Patout | avec Robert Angebaud, Rosalie Comby, Étienne Grebot, Édith Mailaender, Malo Martin, Antoine Vincenot | scénographie et création lumière Antoine Franchet | création son Jean-Marc Bezou | costumes Violaine L. Chartier | coiffures et maquillage Marion Bidaud | © Vincent Arbelet

production à la création Théâtre Dijon Bourgogne – CDN – octobre 2017 | reprise en production La Comédie de Saint-Étienne – CDN – janvier 2024 | avec le soutien à la création de la Région Bourgogne- Franche-Comté ; FONPEPS ; FIJAD (Fonds d’insertion pour les Jeunes artistes dramatiques) — DRAC PACA et la Région Sud Provence Alpes-Côte d’Azur | Benoît Lambert est Artiste de La Fabrique de la Comédie de Saint-Étienne

Autour du spectacle

rencontre en bord de scène | mer. 24 jan. à l’issue de la représentation

projection à la cinémathèque | L’esquive d’Abdellatif Kechiche | jeu. 11 janvier • 14 h 30 | Gratuit
Séance présentée par un membre de l’équipe de la Comédie dans le cadre du Jeu de l’amour | en savoir +

rencontre publique à La Comédie | mer. 24 janvier •  13 h 30 – 16 h 30 | Rencontre recherche et création organisée par Zoé Schweitzer | en partenariat avec L’UJM | en savoir +

rencontre publique à La librairie de Paris | mer. 24 janvier •  18 h | l’importance toujours d’actualité des grands classiques de la littérature | en savoir +