
Projets personnels | Groupe B
En répétitions | Promotion 33, groupe B
L’École propose aux apprenti·es comédien·nes de la promotion 33 de s’essayer à un exercice de mise en scène. Entre 15 et 20 minutes chacun·e pour mettre en scène leurs camarades de promotion. Au plateau, les propositions s’enchainent et dessinent un cadavre exquis dont les règles du jeu sont les suivantes : six apprent·es comédien·nes au plateau et un espace commun.
Survivance des lucioles | Lucas Sekali
Dans l'articolo delle lucciole, Pasolini écrit que « la grande lumière irradiante du fascisme efface la présence des lucioles qui ne paraissent que dans l'obscurité ». À travers les poèmes de jeunesse de Pier Paolo Pasolini et de La Divine Comédie de Dante Alighieri, nous suivrons le voyage en enfer de Dante, accompagné de Virgile, son guide, et leurs rencontres avec les quelques lucioles qui survivent à leur extinction.
L’homme à la cervelle d’or | Eric-Roland Ntari
L’homme à la cervelle d’or est une nouvelle d’Alphonse Daudet qui raconte l’histoire singulière d’un homme né avec un cerveau en or.
J’ai découvert ce conte à l’école élémentaire, et il m’a profondément marqué. Aujourd’hui, mon souhait est de lui redonner vie à travers « une relecture » artistique contemporaine.
Ce projet sera pour moi l’occasion d’expérimenter différents médiums, de croiser les formes et les langages pour mieux révéler la richesse symbolique du texte.
La mise en scène sera nourrie par un ensemble de références artistiques qui ont contribué à me forger en tant qu’artiste : elles viendront éclairer, détourner ou prolonger les motifs du conte, dans une approche à la fois personnelle et plastique.
Organiser les sons, déjà c'est énorme, à partir de Se délier la langue de Noëlle Renaude | Clarisse Tissot
« Les histoires rôdent reviennent constamment
C’est comme ça
On y peut rien
Organiser les sons déjà c’est énorme
pour certain même y’a qu’ça à faire »
La Journée d’une Rêveuse de Copi | Maï-Linh Leffray Bidous
« Aujourd’hui j’ai jeté mes réveils à la poubelle. » C’est la révolution du personnage de Jeanne dans La Journée d’une rêveuse que l'auteur argentin Copi écrit en 1968.
Jeanne, rythmée par ce qu’implique le travail domestique, fait la révolte du réveil après s’être endormie dans son journal. Au loin c’est la guerre et les hommes s’envolent. Ce journal dans lequel elle s’endort engloutira l’espace pour devenir un nouveau monde de papier. Page blanche pour lancer la machine du jeu que propose Copi pour les acteur·rices. Ce texte permet pour moi de questionner le monde ménager d’une femme des années 60/70 où le rêve s’échappe souvent en dépit du rythme de la charge mentale. Il y a quelques semaines nous étions amenés à travailler autour du film de Chantal Akerman Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles. Ce projet pourrait s’inscrire dans les si nombreux hors-champ que propose la réalisatrice. Un hors-champ d’une femme qui écrirait dans son journal « Je ne mourrai pas ».
Mi Kumba | à partir des textes À contre courant nos larmes d’ Emmelyne Octavie , Cahier d’un retour au pays natal d' Aimé Césaire , Afoukal de Patrick Chamoiseau | Gwyneth Baya
Dans une salle de classe, les élèves répètent la chorégraphie pour la parade du littoral. Dans cette salle une chaise vide occupe l’attention de tous, mais malgré tout, ils cherchent à finir pour être prêts le lendemain.
Faire taire Pierrot | Léon Roiné-Rivière
« Nous n’avons pas de raison d’être méfiants envers notre monde, car il n’est pas contre nous. S’il y a des frayeurs, ce sont nos frayeurs ; s’il y a des abîmes, ces abîmes sont les nôtres, s’il s’y trouve des dangers, nous devons nous efforcer de les aimer. (...) S’il n’existe pas d’affinité entre les hommes et vous, essayez d’être proche des choses : elles ne vous abandonneront pas ». Rainer Maria Rilke
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Cet atelier donne lieu à 2 représentations dans le cadre des Ateliers ouverts au public, les 14 et 15 novembre 2025
Survivance des lucioles | Lucas Sekali
Dans l'articolo delle lucciole, Pasolini écrit que « la grande lumière irradiante du fascisme efface la présence des lucioles qui ne paraissent que dans l'obscurité ». À travers les poèmes de jeunesse de Pier Paolo Pasolini et de La Divine Comédie de Dante Alighieri, nous suivrons le voyage en enfer de Dante, accompagné de Virgile, son guide, et leurs rencontres avec les quelques lucioles qui survivent à leur extinction.
L’homme à la cervelle d’or | Eric-Roland Ntari
L’homme à la cervelle d’or est une nouvelle d’Alphonse Daudet qui raconte l’histoire singulière d’un homme né avec un cerveau en or.
J’ai découvert ce conte à l’école élémentaire, et il m’a profondément marqué. Aujourd’hui, mon souhait est de lui redonner vie à travers « une relecture » artistique contemporaine.
Ce projet sera pour moi l’occasion d’expérimenter différents médiums, de croiser les formes et les langages pour mieux révéler la richesse symbolique du texte.
La mise en scène sera nourrie par un ensemble de références artistiques qui ont contribué à me forger en tant qu’artiste : elles viendront éclairer, détourner ou prolonger les motifs du conte, dans une approche à la fois personnelle et plastique.
Organiser les sons, déjà c'est énorme, à partir de Se délier la langue de Noëlle Renaude | Clarisse Tissot
« Les histoires rôdent reviennent constamment
C’est comme ça
On y peut rien
Organiser les sons déjà c’est énorme
pour certain même y’a qu’ça à faire »
La Journée d’une Rêveuse de Copi | Maï-Linh Leffray Bidous
« Aujourd’hui j’ai jeté mes réveils à la poubelle. » C’est la révolution du personnage de Jeanne dans La Journée d’une rêveuse que l'auteur argentin Copi écrit en 1968.
Jeanne, rythmée par ce qu’implique le travail domestique, fait la révolte du réveil après s’être endormie dans son journal. Au loin c’est la guerre et les hommes s’envolent. Ce journal dans lequel elle s’endort engloutira l’espace pour devenir un nouveau monde de papier. Page blanche pour lancer la machine du jeu que propose Copi pour les acteur·rices. Ce texte permet pour moi de questionner le monde ménager d’une femme des années 60/70 où le rêve s’échappe souvent en dépit du rythme de la charge mentale. Il y a quelques semaines nous étions amenés à travailler autour du film de Chantal Akerman Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles. Ce projet pourrait s’inscrire dans les si nombreux hors-champ que propose la réalisatrice. Un hors-champ d’une femme qui écrirait dans son journal « Je ne mourrai pas ».
Mi Kumba | à partir des textes À contre courant nos larmes d’ Emmelyne Octavie , Cahier d’un retour au pays natal d' Aimé Césaire , Afoukal de Patrick Chamoiseau | Gwyneth Baya
Dans une salle de classe, les élèves répètent la chorégraphie pour la parade du littoral. Dans cette salle une chaise vide occupe l’attention de tous, mais malgré tout, ils cherchent à finir pour être prêts le lendemain.
Faire taire Pierrot | Léon Roiné-Rivière
« Nous n’avons pas de raison d’être méfiants envers notre monde, car il n’est pas contre nous. S’il y a des frayeurs, ce sont nos frayeurs ; s’il y a des abîmes, ces abîmes sont les nôtres, s’il s’y trouve des dangers, nous devons nous efforcer de les aimer. (...) S’il n’existe pas d’affinité entre les hommes et vous, essayez d’être proche des choses : elles ne vous abandonneront pas ». Rainer Maria Rilke
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Cet atelier donne lieu à 2 représentations dans le cadre des Ateliers ouverts au public, les 14 et 15 novembre 2025