Lorraine de Sagazan

Présentation

Après avoir étudié la philosophie et suivi une formation d’actrice, Lorraine de Sagazan se tourne vers la mise en scène en 2015. Elle se forme à Berlin auprès notamment de Thomas Ostermeier et de Romeo Castellucci.

Depuis 10 ans, elle développe des projets multiformes au carrefour de la performance, des arts de la scène et des arts plastiques, en interrogeant la manière dont la fiction répond au réel. Qu’elle adapte des œuvres du répertoire (Démons de Lars Norén, Une maison de poupée de Henrik Ibsen) ou qu’elle coécrive avec Guillaume Poix des fictions théâtrales à partir de témoignages collectés (La Vie invisible puis Un sacre accueilli cette saison à La Comédie), elle veut créer la possibilité d’une rencontre, dans l’instant même de la représentation.

En 2024, elle crée Léviathan au Festival d’Avignon, répété à La Comédie et présenté en mars 2025, une investigation critique du système judiciaire contemporain.

Pour elle, le théâtre est un contre-espace qui ne représente pas le réel mais tente d’inventer son équivalent. Marraine de la promotion 34 de L’École, elle dit se réjouir de ces trois années de rencontres et de dialogues à venir qu’elle considère comme de beaux leviers de déplacement et d’émancipation.

Saison 25|26
Spectacles en tournée

La presse en parle

Léviathan

« L’impressionnante réussite de Sagazan est de faire avec Léviathan tout autre chose que du théâtre documentaire, tout autre chose qu’un âpre réalisme plus évident quand on parle de tribunaux.(…) Léviathan est une œuvre à la beauté plastique saisissante et inquiétante. (…) Il est d’ailleurs étonnant de pouvoir dire à quel point les acteurs parviennent à être excellents »
Libération | Sonya Faure | Lire l'article

« À partir d’une immersion au cœur du système judiciaire, explorant la procédure de comparution immédiate, Lorraine de Sagazan et les siens créent un rituel théâtral étrange et saisissant, qui se décale du réel pour mieux l’ausculter et en révéler les dysfonctionnements. Une mise en jeu efficace et troublante de l’autorité judiciaire, plaidant pour une justice réparatrice. »
La Terrasse | Agnès Santi | Lire l'article